dimanche 21 décembre 2014

All I want for Christmas is you


Coucou tous le monde,

Pour conclure notre journée spéciale Noël voici notre surprise : une reprise de la célèbre chanson : All I want for Christmas is you spécialement enregistrée par Justine Ezac pour vous ! J'espère qu'elle vous plaira.

Belle soirée et Joyeuse fête à tous.



Justine Ezac, All I want for Christmas is you (cover)

Retrouvailles 04


     Jean se retournait dans son lit, se débattant contre ses couvertures. Il venait de faire un cauchemars, il venait de réver du jeune garçon qui venait de se faire arrêter pour vol. Il l'avait vu se faire traîner jusqu'au beffroi ou on enfermait les prisonniers. Les cellules y étaient froides et l'on y mourait de faim. Arrêter pour un vol, avoir la main tranchée alors que l'on est qu'un enfant. Cette idée lui faisait peur.
       Le jeune homme aux cheveux d'un noire intense se redressa sur son lit et songea que l'enfant lui rappelait son passé. Pourquoi lui avait il réussis à s'en sortir et ce jeune garçon ne le pourrait pas. Jean se leva et alla se regarder dans le grand miroir dressé dans sa toute petite chambre. Il devenait un homme et cela faisait quelques mois qu'il s'était enrôler comme garde de la cité. Finis la misère pour lui, il avait désormais plusieurs repas par jour, une petite chambre meublée d'un lit, d'une table et d'une chaise ainsi que d'un grand miroir. Un représentant de l'ordre de la riche ville se devait d'être toujours présentable, d'ailleurs l'uniforme lui permettait de faire craquer bon nombre de jeune damoiselles Mais cette nuit, la seule chose qui lui importait c'était cet enfant. Avoir la main tranchées à un si jeune âge et à quelques jours de noël, cela s’insupportait.
      Il revêtu son bel uniforme, histoire de passer inaperçu et de rentrer facilement dans la prison. Pour braver le froid il y ajouta une cape noire qui lui permettrait de disparaître dans le noir le moment venu. Le jeune homme ne pris pas sa lance trop voyante et se contenta de son épée qu'il dissimula sous sa cape. L'adolescent espérait ne pas s'en servir contre ses camarades car il les appréciait beaucoup, mais surtout, qu'il était bien moins expérimenté qu'eux en raison de son jeune âge. Il regarda son foyer et ce dit pour se rassurer qu'une vie valait bien mieux que tout ça.
    Jean sortit de sa chambre pour la dernière fois et se mis en route pour le beffroi. Il y arriva rapidement, sans croiser aucun soldat. En cette période de fête enneigée, nul ne faisait la guerre et la cité était beaucoup moins surveillée qu'en temps normal. Pourtant il était encore tôt et les rues étaient encore remplies. Il faudrait juste passer entre les rondes des rares gardes dans les rues se dit- il. Il entra dans la grande tour qui dominait la ville et, comme il se l'imaginait, le gardien était déjà assoupis, une bouteille de vin vide devant lui. Le jeune homme s'empara des clefs et descendit l'escalier jusqu'au sous sol et ouvrit la cellule de l'enfant. Celui ci tenta de s'échapper à ce garde qui se tenait devant lui mais le soldat l'en empêcha. Il s’accroupit à sa hauteur et, les yeux dans les yeux, lui dit :

          - Ne craint rien je vais te faire sortir d'ici.
 
     Il pris l'enfant par le bras et l'emmena à l'extérieur où ils se fondirent dans l'obscurité, les rues étaient presque vides désormais. Ils n'avaient fait que cent mètres que Jean tourna les talons, retenant l'enfant par le bras. Le jeune homme jeta un regard sur la grande horloge de l’hôtel de ville. Les portes de la citée allait se fermer dans dix minutes. Il fallait faire vite ! Ils repartirent en pressant le pas au maximum, essayant d'être le plus rapide possible, mais aussi discrètement qu'ils le pouvaient, quant tout à coup, les cloches du poste de garde adjacent au beffroi se mirent à résonner.
     Jean savait désormais que l'enfant s'était évadé et les rues presque désertes seraient bientôt remplis de soldats à leurs recherche. Il ne leurs restait plus que cinq-cents mètres à parcourir, mais le jeune homme préféra faire un léger détour par les petites ruelles sombres, gage de discrétion.
    Ils arrivèrent enfin à la porte, et attendirent quelques secondes devant elle, pour s'assurer que personnes ne les verraient s'échapper. Dans cinq minute elle serait fermée. Un garde accouru pour dit quelques mots à ceux qui surveillaient l'entrée et repartit aussi vite. Les deux soldats chargés de surveiller l'entrée s'éclipsèrent. Jean eu un moment de doute mais les portes se mirent à bouger. S'ils n'y allaient pas maintenant les deux compères seraient prisonniers dans la ville. Ils s'élancèrent et les passèrent quelques instants avant l'instant fatidique.

    En moins d'une seconde Jean et Henry se retrouvèrent à terre, venant de heurter quelque chose. Sonné, le jeune entendit la voix d'un vieil homme s'exclamer :

          - Henri ! Henri ! Te voilà enfin !
          - Grand père ! Répondit l'enfant à moitié en pleurs.

     Jean sentit son cœur se serrer en entendant cette scène, il était à la fois heureux et triste. Il essaya de se relever quand tout à coup il sentit des bras se refermer sur lui.

          - Oh Jean ! Je te retrouve enfin mon frère ! S'exclama un jeune homme d'une voix tremblante.
          - Tobias ?! Répondit il se sentant comme dans un rêve.
          - Oui c'est moi !
          - Je croyais que tu étais mort ?! Dit il alors qu'une larme venait de perler au coin de son œil gauche.
          - Non je suis bien là.

     Tobias aida son frère à se relever et l'enlaça. Cela faisait tellement d'années qu'ils ne s'étaient pas vu. L'étreinte dura bien quelques minutes et tous deux pleurèrent en silence, pensant qu'ils devaient se montrer fort lors de ces retrouvailles. En effet, ils avaient bien grandit.

          - Que faites vous pour le réveillons ? Demanda le vieillard vêtu de rouge arborant un grand sourire.



     Les deux frères se retournèrent vers lui un peu surpris par cette question qui venait perturber leurs retrouvailles. Jean découvrait pour la première fois ce vieil homme énigmatique auquel Henry s'accrochait comme si sa vie en dépendait.


         - Je n'y ai pas pensée, à vrai dire. Je pense que nous n'avons nul pars ou aller?! Dit il en se retournant vers son frère qui baissa la tête.
         - Vous n'avez cas venir avec nous. Si nous partons maintenant, nous y serons pour le réveillon et mon épouse aura fait un souper digne des rois.

    Les deux frères acquiescèrent, et la compagnie repris la route à contre sens. Tobias avait tout laissé pour retrouver son frère et cette année Noël lui offrit le plus beau des cadeaux, un frère, un nouvel ami et un toit pour les fêtes.

Retrouvailles 03


      Il s'écroula de fatigue dans la neige. Une pensée traversa l'esprit du jeune homme : allait-il mourir ici ? A bout de force il essaya de se relever, en vain. Il resta allongé là et perdit connaissance.

      Une douce chaleurs vint le réveiller. Et les yeux encore clos, il se demanda s'il était au paradis. En pensant à cela, il sursauta et s'empressa de regarder autour de lui. La première vision qu'il eu fut un vieillard vêtu d'un haillon rouge assez maigrelet et à la longue barbe blanche qui contrastait avec son crâne dégarnit. Le vieil homme entretenait un feu. Il eu un instant l'impression d'y être ; au paradis. Mais en regardant autour de lui, il était dans la même forêt, avec la même neige. Le feu avait fait fondre la neige autour de lui et il était désormais enroulé dans une couverture et ses vêtement avaient désormais séché.

« Veux-tu de la soupe mon garçon !
- Euh... oui... balbutia le jeune homme, la langue encore engourdie

      Le vieillard s'empressa de lui donner un bol en bois remplis d'un maigre potage. Il avait fait fondre de la neige dans une toute petite marmite et y avait mis quelques herbes et légumes. Le jeune garçon commença à manger goulûment, avant de s'interrompre.

« Vous ne mangez pas ? Lança-t-il
- Je n'ai qu'un seul bol, je mangerais quand tu auras finis.
- Oh je suis désolé. Lâcha le jeune homme un peu gêné.
- Ne le soit pas. Comment t'appelles tu ?
- Tobias et vous ? Répondit- il entre deux gorgées.

      Le vieil homme ne répondit pas, il n'en avait d’ailleurs aucune intention. Ils s'observèrent tout deux puis le vieux lança une autre question :

- Que fais tu dans cette forêt en plein mois de décembre ?
- Je suis à la recherche de mon frère, je me rend en ville.
- Et bien nous pourrons faire le chemin ensemble.

     Tobias était bouche bée. Il ne lui avait même pas dit dans quel ville il se rendait. Le vieil homme lui sembla alors digne d'un fou échappé de l'asile.

- Mais je ne vous ai pas dis ou j'allais ?! S'exclama-t-il d'un ton interrogateur.
- Non mais je me rend en ville aussi vois-tu, et si je te rencontre maintenant, c'est que nous devons faire le voyage ensemble. Et arrêtes de me vouvoyer, je ne suis pas plus digne que toi, ou que tout autre homme sur cette terre.

      A peine avait il finit de dire sa phrase qu'il éclata de rire. Le jeune homme était perplexe. Il lui tendit le bol de soupe qu'il venait de finir. Le vieil homme s'arrêta de rire, remplis le bol, et le tendit au jeune homme qui fit un signe de refus.

- Alors c'est à moi de manger. Toi, va dormir, nous avons une longue route demain jusqu'à ta ville.

     Tobias se retourna de manière à ne plus être face au feu et à cet étrange individu. Il se recroquevilla et s'assoupit rapidement après avoir pensé qu'il en avait de la chance d'avoir rencontré ce vieil homme qui lui avait sauvé la vie, mais qu'il se serait bien passé d'un vieillard sénile quand même.

       Le lendemain matin, ils se mirent en marche ensemble. Il n'était plus qu'à quelques heures de la ville, et Tobias se dit qu'il n'avait qu'à supporter ce vieillard une journée, une seule journée ; et puis, mieux valait marcher à deux que tout seul après tout.
      Le vieil homme était silencieux et durant les premières heures de marche nul ne dis un mots. D'ailleurs le jeune homme fut surpris qu'il ne le ralentissait pas du tout. Le vieux marchait aussi vite que lui ; voir, par moment, le vigoureux garçon avait du mal à suivre.
      Au bout de trois heures de marche, ils arrivèrent enfin aux portes de la ville. A ce moment là Tobias voulu se mettre à courir de joie vers ces rues pleine de monde, mais le vieux l'arrêta.

- Ce n'est pas dans cette ville que tu retrouveras ton frère.
- Qu'est ce que tu dis ?! S'étonna le jeune homme, choqué.
 
Le vieil homme répéta sa sentence.

- Qu'est ce que tu en sais ! Dit Tobias en colère.
- Les étoiles me l'ont dis cette nuit.
- J'irais quand même dans cette ville ! Cracha le jeune homme d'un ton dédaigneux.
- Je sais et moi aussi, il faut qu'on achète des provisions pour aller jusqu'à la prochaine ville. Mais ne te fais pas trop d'espoir, ce n'est pas ici que tu le retrouveras.

Le jeune homme se calma mais fis pars au vieil homme qu'il n'avait plus d'argent.

- Moi si répondit le vieux.

Retrouvailles 02


      Henry sortit du todit qui lui servait de maison où il vivait avec d'autres jeunes orphelins. Il n'aimait pas beaucoup cette période de l'année. Il faisait tellement froid et le sol était recouvert d'une neige sale de toute les pollutions de la ville. L'enfant marcha dans la direction habituelle, vers l'endroit où il avait l'habitude de travailler. Le jeune garçon marchait d'un pas lent. Il n'avait aucune envie de se presser surtout qu'il n'y avait pas grand monde dans les rues à cette heure ci. Il s'arrêta devant chaque vitrine, la faim au ventre. Ici une boulangerie, là une boucherie. Mais celles qu'il appréciait par dessus tout, c'était bien évidement les confiseries. Il demeura devant la plus renommée de la ville durant près d'un quart d'heure, se demandant pourquoi fallait-il qu'il y ait une vitre entre lui et ces précieuses denrées. Le jeune garçon n'avait qu'à tendre le bras et il aurait pu facilement en chaparder quelques-uns.
       En reprenant son chemin, Henry se demanda pourquoi lui, n'avait il pas droit à un Noël avec sa famille. Certes ses parents étaient morts mais il savait qu'il avait encore de la famille quelque part et espérait que quelqu'un viendrait le chercher un jour où l'autre. Sa raison essayait de le résonner mais au fond de lui il voulait y croire.
       L'enfant avançait lentement perdu dans ses pensées. Lorsqu'il repris ses esprits il aperçue que les rues étaient bondées de monde et, pris de panique, accéléra le pas jusqu'à la place du marché où il avait l'habitude de travailler. Il se devait de ramener quelque chose ce soir pour avoir à dîner. Le taudis dans lequel il vivait était tenu par un horrible homme qui forçait les orphelins qui étaient sous sa coupe à travailler pour lui. Mais quel travail ? Ce n'était pas vraiment un travail.
      Quant enfin Henry arriva sur la place. Il se fondit dans la foule, les mains baladeuses vers les poches et les bourses des gens qui paraissaient fortunés. La période des fêtes faisait affluer tellement de personnes en ville que les bousculades étaient fréquentes et qu'il devenait aisé de voler discrètement et sans prendre trop de précautions les passants. Ces derniers ne s'en apercevaient qu'une fois rentrés dans leurs doux foyers.
       Au bout de plusieurs heures, le jeune garçon eu tellement d'objets de valeurs dissimulés sous son manteau qu'il ne pouvait en prendre plus. Il était encore tôt mais l'ampleur de la foule sans précédant lui avait facilité la tache. Henry s'extirpa facilement du tumulte en raison de sa petite taille et repartit en direction de son foyer. Cette fois ci le petit homme ne traînait plus en route mais se dépêchait de marcher le plus rapidement possible en regardant dans toute les direction. De l'autre côté de la rue, il y avait deux gardes. L'enfant les regardait apeuré et commençait à presser le pas. Il y était presque au croisement où il pourrait tourner et disparaître de la vue des soldats. Plus que quelques mètres, plus que quelques pas. Et alors qu'il y arrivait, une grosse dame richement vêtue déboula de l'angle et renversa le jeune garçon. Les bagues, pièces d'or, montres et objets en tout genre tombèrent sur le sol tel une pluie dorée dans un vacarme impressionnant. Un peu sonné Henry essaya de se relever mais lorsqu'il y fut enfin parvenu que les gardes l'avaient déjà attraper et le traînèrent vers le beffroi.

Retrouvailles 01


      Il faisait froid et la neige était épaisse cette année là. Tobias joignit les mains et souffla à l'intérieur dans l'espoir de se réchauffer. Le jeune homme coupait du bois depuis plusieurs heures déjà. Épuisé et frigorifié, il décida de rassembler le fruit de son travail, le hissa sur son dos et se mit en route. Le village se trouvait à plus d'une demi heure de marche et pourtant, le jeune homme espérait que ce voyage ne se termine jamais. Lorsqu'il arriva enfin en vue du hameaux qui l'avait vu grandir, ses yeux s'embuèrent de larmes. Cela faisait désormais plusieurs années que lui et son frère avaient été séparés de leurs parents lors de la terrible guerre qui secoua la région. Mais le pire, c'était que son petit frère fut enlevé peu de temps après. Il n'était alors qu'un enfant et Tobias, qui venait d'atteindre sa majorité, n'avait pas pu le protéger. En cette période de trouble, les rapts d'enfant étaient monnaie courante.
          Il regagna sa maison et s'arrêta un instant devant elle. Elle était en bien piteux état. La demeure qui avait été l'une des plus belles du village était désormais une simple ruine dont l'état empirait de plus en plus rapidement. Tobias entra, alluma un grand feu dans la cheminée et s’assit sur le grand canapé, dernier vestige de l'impressionnante richesse de la famille. Le jeune homme regarda les flemmes danser. Combien de temps ? Même lui n'aurait su le dire. Il se perdit tout simplement dans ses pensées. Lorsque Tobias revint à lui, l'idée de retrouver son frère était devenu une évidence. Était il mort ? Il n'en savait rien. Mais le jeune homme ne voulait plus passer un seul Noël seul. A vrai dire il ne voulait plus passer un seul jour seul. Il était pauvre et survivait en se débrouillant. Le village le respectait, mais son orgueil lui interdisait d'accepter l'aide de son voisinage et à travers ces années de labeurs il avait gagné en force et en maturité. Il était temps pour lui de partir.
          Le jeune homme monta le grand escalier en bois massif qui faisait jadis le faste de la demeure. Les marches grincèrent sous ses pas. Tobias regagna la chambre intacte de son frère, et resta planté là quelques minutes. Dans le plus grand silence il se promit de le retrouver. Il fit de même dans la chambre parentale, comme pour en garder un dernier souvenir. Le jeune homme gagna enfin sa chambre et commença à rassembler ses affaires. Il n'emmènerait que le stricte minimum. Un couteau et deux trois effets personnels, un peu de nourriture et le peu d'argent qu'il avait ; il ne lui en fallait pas plus pour survivre. Avec le temps il avait appris à se débrouiller. Lorsque tout fut près, Tobias mangea un bout de pain assis en tailleur sur son lit, les larmes aux yeux. Pour lui, il était difficile de quitter son ancienne vie, ou plutôt ce qui faisait son ancienne vie car hormis la maison délabrée, son ancienne vie remontait à très loin maintenant.
          Lorsque le jeune homme eu finit de manger, il emmitoufla dans sa couverture et redescendit se poser devant la cheminée. Les nuits étaient de plus en plus froides et c'était désormais le dernier endroit où l'on pouvait encore avoir chaud. Dans le silence de la nuit, le jeune homme finit par s'assoupir.

        Il gravissait la colline enneigée les yeux baignés de larmes. Il marchait face au vent, face au soleil levant. Qu'avait il fait, mais qu'avait il fait se répétait il dans sa tête. Lorsqu'enfin Tobias arriva au sommet de la colline il se retourna et contempla avec émerveillement la somptueuse plaine blanche qu'il avait laissé derrière lui. De là où il était, il pouvait apercevoir son ancienne demeure succomber sous les flammes. Le jeune homme y avait mis le feux peut avant le lever du soleil et s'était enfuis juste après. Il savait que les habitants allaient très rapidement essayer d'éteindre les flammes et son orgueil ne voulait pas que quelqu'un le repère dans sa fuite. En effet, Tobias ne voulait rien laisser de son ancienne vie, de sa misère, et les temps heureux qu'il avait vécu, eux, vivraient éternellement dans son cœur. Le jeune homme préférait donc être pris pour mort que pour un fugitif. Après cette dernière contemplation, il tourna les talon, et partit pour l'inconnu.

Par Thomas.